Le logement comme clé pour le droit à la ville des femmes

Une étude sur les mobilisation urbaines féministes à Montréal par la revue Métropole

, par Nicole Bronnec

De nombreuses géographes féministes ont souligné que le système patriarcal s’inscrit dans l’espace de manière à reproduire un ordre social genré qui engendre des divisions et hiérarchies entre les résidentes et les résidents. Par leurs recherches, elles démontrent que les oppressions patriarcales s’inscrivent dans la morphologie et les dynamiques urbaines de manière à discriminer les femmes, notamment en limitant leur pleine appropriation de leur milieu de vie et leur participation à la vie publique. En raison de ces oppressions, les résidentes n’auraient donc pas le même droit à la ville.
Pour combler cette lacune et soulever les limites du droit à la ville contre l’urbanisation capitaliste, nous réalisons une étude de cas sur des mobilisations urbaines féministes pour le droit au logement. Pour y arriver, nous nous penchons sur les activités du Comité d’action locale (CAL) du Centre d’éducation et d’action des femmes (CÉAF) à Montréal.
Retrouvez l’étude sur le site de Métropole