Le handicap, un facteur aggravant des violences conjugales

, par Nicole Bronnec

À l’heure actuelle, aucune statistique nationale ne permet de constater l’ampleur et la nature des violences conjugales exercées sur les femmes en situation de handicap (physique et psychique). Pourtant, en septembre dernier, le Parlement européen a considéré dans une de ses résolutions que « les femmes handicapées courent un risque 1,5 à 10 fois plus élevé d’être victimes de violences fondées sur le genre et que, du fait de leur situation de dépendance, il est encore plus difficile pour ces femmes de le signaler ».
L’association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir (FDFA) a créé en 2015 un numéro d’écoute dédié aux victimes de violences, dans le but de recueillir leurs témoignages. Tous les lundis de 10 heures à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 et tous les jeudis de 10 heures à 13 heures, neuf écoutantes répondent aux appels de centaines de femmes handicapées, victimes de violences aussi bien conjugales qu’institutionnelles.
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