5 ans après #MeToo, passons à l’acte II : les violences ne peuvent pas rester impunies - Haut conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes

, par Nicole Bronnec

Une hausse des violences sexuelles de 33% ; des plaintes déposées par moins de 10% des victimes ; 80% de plaintes classées sans suite dont seulement 1% aboutissent à une condamnation pénale. Cinq ans après #MeToo, le bilan est édifiant.
Les femmes du monde entier ont témoigné des violences sexistes et sexuelles auxquelles elles ont été ou sont confrontées : viol, agression sexuelle, harcèlement, remarques sexistes... Les révélations se sont multipliées dans tous les secteurs, révélant le caractère systémique des violences sexistes et sexuelles en France. Mais ce formidable acte I de libération de la parole n’a pas débouché sur l’acte II de son traitement et des sanctions appropriées. Il est temps de sonner l’heure de la reprise.
Le Haut Conseil s’inquiète de la diminution de 40% des condamnations pénales pour viol qui s’explique par une inacceptable requalification des crimes en délits et témoigne d’un manque criant de moyens, de formation et de compréhension des mécanismes des violences chez les professionnel·les chargé·es de les recueillir, les instruire et les condamner.
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