15 mars : signature du protocole départemental de prévention et de lutte contre les violences aux femmes

, par Elodie Bouliou, Marion Clément

Les violences faites aux femmes sont multiples : les violences sexuelles, le mariage forcé, la prostitution, les mutilations sexuelles, les violences économiques et les violences physiques. Elles n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération.

Elles sont l’expression la plus grave des inégalités persistantes entre les femmes et les hommes dans notre société.

La journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, est l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’Etat, dans la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes. C’est pourquoi, Monsieur le Préfet a choisi d’organiser la signature du protocole de prévention et de lutte contre les violences, le 15 mars, quelques jours après la date symbolique de la journée internationale des droits des femmes.

Sa signature s’inscrit dans la démarche nationale de déclinaison du 4ème plan de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.

Ce document recense l’ensemble des actions menées sur le territoire pour prévenir et traiter les violences faites aux femmes. L’objectif général est de continuer à construire un réseau d’actrices et d’acteurs, pour rechercher une plus grande efficacité dans les réponses apportées afin de lutter contre les violences envers les femmes, dans les domaines de la prévention, de la répression et de la réparation. Le protocole sera régulièrement actualisé et reste ouvert à l’adhésion de nouveaux signataires.

Plus de 30 structures ont participé à cette démarche. Ce sont des acteurs de proximité, engagés et mobilisés dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Les services de l’Etat (forces de l’ordre, service pénitentiaire d’insertion et de probation…), de la justice, certaines collectivités territoriales (conseil départemental, Brest Métropole, Quimperlé Communauté, ville de Quimper …), les organismes publics (délégation territoriale de l’Agence Régionale de Santé, Centre Hospitalier Intercommunal de Cornouaille…), les associations du secteur de l’hébergement-logement, les associations d’aide aux victimes et les associations de promotion des droits des femmes (centre d’information des droits des femmes et des familles, planning familial…) sont signataires. En outre, chaque partenaire a désigné un.e référent.e sur la question des violences faites aux femmes.

Ce protocole va permettre de mener des travaux davantage en concertation. Les violences conjugales, phénomène complexe, doivent être appréhendées de manière globale et transversale. Un meilleur travail en réseau est l’une des clés pour mieux prévenir ces violences et mieux accompagner les victimes.