Une grande enquête sur les Violences au Travail : répondre avant le 8 mars !

, par Nicole Bronnec

Le site national 8mars15h40, de support à la grève des femmes, vient d’être mis en ligne. Il a été élaboré entre des associations féministes et des syndicats.
Il y a dedans une enquête sur les violences faites aux femmes au travail. Cet aspect des violences est resté jusqu’à maintenant un "angle mort" de la lutte. Il est temps d’avancer. Les réponses à cette enquête sont totalement sécurisées.
52% des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au cours de leur vie. 1 femme sur 2. 1 femme sur 5 déclare subir ou avoir subi du harcèlement sexuel sur son lieu de travail.
Pourtant, 82% des employeurs n’ont toujours pas mis en place de mesures de prévention contre le harcèlement sexuel. Cela peut changer. Le 7 mars, le gouvernement devrait présenter son projet de loi sur l’égalité. Mais à l’heure actuelle, aucune mesure ne concerne les violences au travail.
Aujourd’hui, nous lançons la grande enquête sur les violences au travail. Avez-vous déjà été victime, ou peut-être témoin ? En 1 minutes, participez de manière totalement anonyme.

Je réponds à la grande enquête ici

Seuls les résultats les plus significatifs dans les entreprises les plus citées seront publiés à partir du 6 mars.
À l’occasion de la journée mondiale pour les droits des femmes, plus de 20 organisations féministes, associations, syndicats, et ONG unissent leurs forces et lancent une campagne de mobilisation pour défendre les droits des femmes et exiger des mesures contre les violences sexistes et sexuelles.
Le 8 mars, plus de 40 000 badges à l’effigie du « ruban blanc » seront distribués partout en France. Ce symbole de la lutte contre les violences est déjà largement utilisé à travers le monde. Porter le ruban blanc le 8 mars, c’est afficher son soutien à cette lutte, que l’on soit à un rassemblement, en grève ou encore sur son lieu de travail.
Le 8 mars à 15h40, plusieurs centaines d’actions sont organisées partout en France. 15h40, c’est l’heure à laquelle les femmes arrêtent d’être payées chaque jour, sur la base d’une journée standard. En France, les femmes sont toujours payées 26% de moins que les hommes. L’an dernier, plus de 300 actions avaient eu lieu.