Matrimoine : l’histoire peut-elle aussi s’écrire au féminin ? Réécoutez le débat de midi sur France Inter

, par Nicole Bronnec

Ce sont des chiffres qui en disent long. Si elles représentent la moitié de l’humanité, seulement 10% des rues de Paris portent un nom de femme. Dans les écoles de cinéma, elles représentent aussi la moitié des élèves. Pourtant, aucune réalisatrice n’a été primée aux Césars depuis 2010. Et si je vous demande de citer une dramaturge du 17ème, vous risquez de sécher un peu… Mais les hommes alors, ça y va ! Ça se conçoit bien et s’énonce clairement, et les noms pour le dire arrivent aisément ! Racine, Corneille, Molière… pourtant, Françoise Pascale elle aussi a dénoncé les bigots. Mais cachez cette autrice que je ne saurais voir, elle a disparu comme beaucoup d’autres d’un bon nombre de dictionnaires de littérature.
Heureusement, des voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses et avec beaucoup d’humour, pour donner à cet héritage culturel féminin la place qu’il mérite. Allons enfants de la matrie, le jour de gloire est arrivé… enfin disons plutôt qu’il est en train d’arriver, mais qu’il prend son temps ! Matrimoine, l’histoire va-t-elle aussi s’écrire au féminin ? C’est le menu d’aujourd’hui !
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