L’UNESCO a souhaité que cette année la commémoration des esclavages mette en avant les rôles joués par les femmes dans la survie économique, affective et culturelle mais aussi dans les résistances. Une première commémoration a eu lieu le 10 mai, jour officiel de commémoration pour la France, autour de la statue érigée l’année dernière à Brest. Une seconde aura lieu le vendredi 10 juin à l’UFR Segalen (salle C2019, 14-16 heures), jour de commémoration choisi par la Guyane, avec un dialogue entre Oristelle Bonis (éditrice), Clara Domingues (traductrice) et Arlette Gautier (préfacière). à propos de la publication du livre de Sonia Giacomini, Femmes et esclaves . L’expérience brésilienne 1850-1888, éditions xie. Ce livre interroge la spécificité de l’expérience des femmes esclaves au Brésil après la loi de 1850 qui libère les nouveaux-nés esclaves. Il questionne de leurs points de vue les maternités, la formation des familles esclaves, les esclaves nourricières, les violences envers les esclaves femmes et les relations entre maîtresses et esclaves. Ces questions sont abordées à travers les journaux publiés à Rio de Janeiro qui fourmillent d’annonces de ventes d’esclaves.
Conférence à la Fac le 10 juin à 14 h : "Femmes et esclavages au Brésil (1850-1888)"