Pour une femme victime sur trois, les violences conjugales démarrent pendant le confinement. Résultat d’un sondage de l’Ifop

, par Nicole Bronnec

Le 16 mars 2020, la France se préparait, quelques jours plus tard, à son premier confinement, en réponse à l’épidémie de Covid 19.
Dans les semaines qui suivirent, la Fédération Nationale Solidarité Femmes s’est trouvée aux prises avec l’augmentation et l’intensification des violences conjugales, sexuelles et sexistes.
Un an plus tard, afin de prendre la mesure du phénomène, la fédération dévoile un sondage réalisé avec l’Ifop sur les conséquences du confinement.
Pour les associations du réseau Solidarité Femmes, le premier confinement a marqué une augmentation des sollicitations, et des situations plus anxiogènes, plus urgentes. Ce ressenti est objectivé par l’enquête flash menée par l’Ifop pour le compte de la fédération, pour laquelle 12 139 personnes ont été interrogées. Au terme de ce sondage, on découvre que 9% des femmes disent avoir été victimes de violences conjugales. Pour 30% d’entre elles, les violences ont débuté pendant le confinement.
Retrouvez le rapport ici