Les violences faites aux femmes continuent tristement de faire partie de notre quotidien, à la fois par la médiatisation des affaires les plus dramatiques de violences physiques, mais également dans l’ordinaire de nos vies.
Il y a en effet énormément de façon d’être violent avec quelqu’un et en particulier avec les femmes, et il n’y a jamais de petites violences pour celles qui les subissent.
Ne pas être reconnue pour ses qualités intrinsèques mais continuellement jugée à l’aulne de son genre, être moins payée que son collègue à travail identique, ne pas pouvoir déambuler sur l’espace public sans subir de quolibets ou devoir modifier son trajet pour les éviter, enchainer les charges des différents temps de la vie sans partage équitable avec son conjoint, et finir parfois par intégrer l’ensemble de ces états de faits comme normal ! non, tout cela est injustifiable et tout cela est violent pour celles qui le vivent.
Au-delà du 25 novembre, continuons toutes et tous à trouver cela intolérable, continuons toutes et tous à dénoncer les violences faites aux femmes et leurs auteurs, et continuons toutes et tous à accompagner au mieux les victimes.
Edito de Karine Coz-Elleouët première adjointe au maire de Brest en charge de l’égalité femmes hommes et de la lutte contre les discriminations