D’Anjela Duval, poétesse et agricultrice, à ces jeunes femmes qui ont fait le choix de la vie et du travail à la ferme, c’est le retour du féminin dans la relation à la terre qui est affirmé dans ces témoignages.

Le chant de la terre de Jo Potier et Evelyne Corson (1984, 20 min)
Le chant de la terre suit la poétesse Anjela Duval dans son quotidien à la ferme familiale dont elle s’occupa toute sa vie. Entre travaux paysans et écriture, elle cultive la terre le jour et écrit des poèmes, textes et chansons en breton le soir, mettant en lumière son attachement au monde rural, à la terre, à la Bretagne et à sa langue.

Terra Luna d’Aurélie du Boys (2022, 49 min, Tita Productions)
En Bretagne, Maïwenn, Anne, Aurélie et Gwendoline ont créé leurs propres fermes sur de petites structures. Elles sont installées depuis peu, ont des parcours de vie différents, vivent seules ou bien en couple. Toutes se revendiquent paysannes. Par leurs choix de vie et de production, elles proposent un autre regard sur le monde agricole et militent à leur façon pour la préservation de la nature. Elles promeuvent une agriculture économe, autonome et solidaire. Par leur détermination, elles nous parlent d’une légitimité retrouvée, dans un univers gouverné depuis plusieurs siècles par les hommes. Par leur lien subtil au végétal, aux animaux, à la terre, elles questionnent notre rapport sensible au vivant et renouent avec TERRA LUNA.

Séance accompagnée par Aurélie du Boys. En partenariat avec Cinéphare - Zoom Bretagne.
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